Choix et Responsabilités
Et si tu pouvais prendre la responsabilité de tes choix ! Pas simple selon toi ?
Pourtant, tout ce que nous vivons est le résultat de choix que nous avons fait consciemment ou pas.
Nous passons notre vie à prendre des choix, même les plus classiques comme choisir notre yaourt.
Par définition, un choix n’est ni bon ni mauvais, il en reste quoi qu’il arrive une expérience de vie !
Ce que nous estimons être une mauvaise décision est en réalité un choix qui nous met dans une posture inconfortable par peur de l’échec.
Il est important de prendre conscience de la notion de responsabilités lorsque nous activons des choix.
Nous sommes responsable à 100% de nos choix et donc de la tournure que nous donnons à nos vies.
Malheureusement, il est bien plus facile de se trouver des excuses.
Il y a pourtant des évènements qui nous laissent penser que nous ne sommes pas toujours responsable (et pour lesquels, parfois nous subissons les conséquences). Par exemple : un accident de voiture, une enfance difficile, ect.
Evidemment, ce ressenti est légitime.
Bien entendu, il y a une partie de notre vie dont on a pas le pouvoir (son enfance par exemple). Nous n’avons aucune responsabilité là-dessus. Mais le choix d’utiliser son passé comme excuse pour ne pas avancer dans le futur, le choix d’en vouloir ou non à ses parents est de notre propre responsabilité.
Prenons deux exemples pour essayer de mieux comprendre.
Julien est chef d’entreprise, une société qu’il a lancé très jeune. Il travaille énormément, est souvent absent de la maison. Sa femme se plaint de cette absence (bien qu’elle connaissait la situation lorsqu’elle l’a rencontré). Elle gère seule la maison et les enfants. Julien a conscience que des tensions sont apparues depuis quelques temps, mais pour lui c’est la vie de couple, c’est (presque) normal.
Solution 1 : Il peut continuer son rythme, se dire que c’est comme ça la vie. Il ratera de nombreux moments de vie de ses enfants et il le regrettera par la suite (sentiment de regret). Il a conscience que sa femme n’est pas heureuse ainsi mais il n’a pas le choix, il doit faire tourner la société pour vivre (refus de se sentir responsable).
Solution 2 : Il peut se dire que sa famille est ce qu’il a de plus cher, et va chercher une solution pour concilier sa vie professionnelle et familiale (prise de conscience).
Résultat : S’il choisit l’a solution 1, il pourra toujours dire que son travail a détruit sa famille. Il pourra penser que c’est le divorce qui a fait qu’il n’a pas profité de ses enfants. Mais au final, c’est la succession de décisions prises qui l’aura conduit là où il en est aujourd’hui.
Passons à l’histoire de Sophie. A tout juste 30 ans, elle vient d’avoir un accident de voiture. A l’hôpital, elle n’a cessé d’entendre les gens murmurer en partant « Quelle horreur, si jeune, elle avait la vie devant elle ! ». En effet, Sophie a perdu l’usage de ses jambes, mais elle est vivante ! A son retour à la maison, son mari lui annonce qu’il la quitte. Tout s’enchaine, elle a le sentiment qu’elle ne s’en sortira jamais.
Solution 1 : Elle choisit d’arrêter de travailler. Elle ne veut plus voir personne, ni même ses amis a qui elle a fermé la porte par honte de la femme qu’elle est devenue (renfermement). Elle ne voit plus que sa mère qui s’épuise à venir la voir, car Sophie se plaint sans cesse (conséquence sur autrui).
Solution 2 : Après quelques mois de deuil et de rendez-vous chez le psy, elle décide de reprendre sa passion pour le dessin. Elle demande de l’aide à une amie pour récupérer du matériel. Elle évacue ses pensées négatives sur ses dessins et reprend une vie active petit à petit (résilience).
Résultat : Elle a toutes les raisons du monde de baisser les bras, toutes les raisons du monde de croire que le sort s’acharne contre elle. Elle a le choix : se laisser envahir par ce sentiment ou prendre le dessus et se dessiner une nouvelle vie.
J’ai bien conscience que les 2 exemples choisis sont très tranchant.
Il faut prendre tout cela avec de la hauteur. Il est bien plus facile de rendre les autres responsables de ce qu’il nous arrive que d’assumer sa propre responsabilité. Malheureusement, cette attitude ne vous permettra pas d’avancer, car votre réflexion s’arrête là.
L’idée que je souhaite vous transmettre est que le lâcher prise doit intervenir pour assumer pleinement ses responsabilités.
Si vous arrivez à vous dire « il m’est arrivé ça, mais j’ai fait le choix de… » vous ouvrez alors une porte à une nouvelle réflexion qui elle même va ouvrir une autre porte qui vous mèneront sur des chemins importants : la sagesse et le pardon.
Exercice :
Prends un instant, appuie sur pause, contemple la vie que tu as aujourd’hui.
Maintenant réalise tous les choix inconscients ou non que tu as fait pour en arriver là.
Tu as une part de responsabilité dans tout ce qu’il t’arrive, de bien ou de mal.
Attention, le but n’est pas de se culpabiliser, mais plutôt de ne pas se positionner comme victime. En effet, en prenant les responsabilités de tes choix, tu te places en tant qu’acteur de ta vie, et tu prends les commandes !
Pour faire le lien avec la capacité à faire face aux difficultés, cet état d’esprit davantage résiliant aide à moins subir chaque évènement négatif, et incite à agir face à cela en arrêtant de se sentir impuissant.
Quand on subit un évènement extérieur dont on ne peut être responsable, on reste maître de la manière de le vivre, la manière dont il va nous impacter (se démoraliser ou s’en servir pour rebondir et avancer).
En définitive, activer un choix, c’est se l’approprier. En se l’appropriant, on ne peut en vouloir aux autres.
On en devient responsable, peut importe le résultat qui en découlera.
Et si tu acceptes le choix de quelqu’un d’autre, tu deviens responsable de ce choix d’acceptation.
Et toi, est-il facile pour toi de faire des choix et de prendre tes responsabilités ?
Je t’attends en commentaires !