Le pouvoir de l’acceptation est en réalité une volonté.
Il est la faculté d’accepter les situations que nous vivons et les gens que nous rencontrons.
Tout ce qu’il se passe doit arriver, on ne peut pas le contrôler ni même parfois l’anticiper, alors il faut savoir l’accepter. Nous sommes dotés de pouvoirs illimités qui permettent de vivre tout ce que l’univers nous envoie.
Dans de nombreuses acceptation, il est notion d’émotions.
Il faut savoir qu’il y a différentes sortes d’émotions :
- L’émotion élastique : c’est une émotion venant du passé qui est ramenée dans le présent.
(Par exemple, la peur des piqures qui peut être liée à un mauvais souvenir d’enfance) - L’émotion de substitution : c’est une émotion mise en place pour en dissimuler une autre.
(Par exemple, les garçons ne doivent pas pleurer car on leur dit très tôt que les garçons ne pleurent pas, donc il transforme ça souvent par de la colère). - L’émotion cumulée ou collectionnée : on accumule des choses qui agacent sans rien dire à la personne concernée et tout d’un coup tout explose de façon démesurée, sans que la personne ne puisse comprendre.
- L‘émotion de groupe : c’est une émotion ressentie dans un groupe sous l’effet miroir. On va alors ressentir
l’émotion que l’autre ressent, sans élément déclencheur. - L’émotion projetée : on entre en résonance avec quelqu’un de manière agréable ou pas.
(Par exemple, se sentir irritée par quelqu’un qui est égocentrique, sans que la personne ne réagisse. Cela crée une raisonnance d’un besoin insatisfait comme dans ce cas l’envie de se mettre en avant). - L’émotion transgénérationnelle : ce sont les scénarios inachevés que les parents passent à leurs enfants, jusqu’à ce que le problème soit solutionné.
Il faut savoir que l’émotion est « multifonction ».
C’est un avertisseur de danger qui échappe à notre contrôle conscient.
C’est également un moteur d’action avec l’envie de faire certaines choses car on sait que cela procure du plaisir.
C’est aussi un indicateur d’équilibre ou de déséquilibre de nos besoins, avec par exemple la joie ou la colère qui indique quand un besoin est satisfait ou pas.
Une émotion est également une réponse à un déclencheur, qui sera différent de la cause (par exemple, en rentrant chez moi, je déclenche une colère en trébuchant sur les chaussures de mon enfant. C’est le désordre qui est le déclencheur et non la chute.
Il est important d’accepter d’avoir des émotions illogiques et parfois sans règle.
Le premier réflexe est de contourner, nier, oublier l’émotion.
Or tenir à distance une émotion peut alimenter celle-ci. Vous devez accepter chacune de vos émotions, l’accueillir, lui donner le droit d’être là à cet instant (même si vous n’en avez pas l’envie).
N’essayez pas de la comprendre, de juger la situation et surtout ne vous jugez pas. Laissez simplement ce sentiment être et acceptez sa présence. La question n’est pas de savoir si le problème persiste ou s’éloigne, mais d’adopter une attitude de « ce qui doit arriver, arrivera ».
Pour imager un peu plus la démarche, dites-vous que vous devez l’accueillir, la prendre dans vos bras, faire la paix avec elle et la laisser repartir.
Vous serez que les choses sont bien plus simples à gérer quand on les accepte.
Pour vous aider dans un premier temps vous pouvez vous utiliser votre bouton STOP :
- S’arrêter et prendre un temps de pause
- Temps pour respirer : prendre le temps de ressentir le mouvement de la respiration
- Observer avec bienveillance et prendre conscience des sensations, des émotions mais aussi des pensées
- Prendre du recul par rapport aux émotions
« Tu ne peux pas aller où tu souhaites aller, tant que tu n’acceptes pas où tu es ici et maintenant ».