Depuis des années je conseille à mes amis d’apprendre à se pardonner… Il est temps d’appliquer mes conseils (avant qu’ils me tombent tous dessus…)
Je me pardonne…
Je me pardonne de ne pas être la femme parfaite qu’on peut attendre de moi.
Je me pardonne de ne pas être la maman parfaite que la société demande qu’on soit.
Je me pardonne ma fatigue qui parfois me pousse à crier alors que je déteste ça.
Je me pardonne mes coups de mou qui me poussent à ne plus rien faire et qui font que le retard dans le travail et dans le ménage s’accumule.
Je me pardonne d’avoir fait souffrir mon corps à une période difficile de ma vie.
Je me pardonne de parfois le faire souffrir encore en le privant de nourriture par manque de temps ou par oublie de me poser pour manger, pour rattraper ce retard accumulé.
Je me pardonne ces petits moments où j’arriverai presque à dire que je déteste mes enfants, ces moments où je ne parviens plus à répondre à leurs besoins, à les comprendre, où je me sens impuissante et où je ne sais plus quoi faire.
Je me pardonne d’avoir raté des moments importants d’une vie car je devais travailler.
Je me pardonne d’avoir jugé des gens que je ne connaissais pas, mais surtout d’avoir jugé mes amis.
Je me pardonne ces moments d’isolement où je me suis coupée du monde.
Je me pardonne d’avoir menti pour me sortir d’un mauvais pas, pour ne pas faire de mal, pour protéger.
Je me pardonne d’avoir exagéré une douleur pour qu’on se préoccupe de moi.
Je me pardonne mes choix parfois tranchants que j’ai parfois regrettés mais souvent assumé.
Je me pardonne mon impuissance face à certains problèmes de mes amis.
Je me pardonne de ne pas toujours avoir été présente pour les aider, car trop préoccupée par ma propre vie, mes yeux fermés sur le reste du monde.
Je me pardonne de m’être faite avoir et manipulée, sans jamais le voir.
Je me pardonne de ne pas avoir voulu lui ouvrir les yeux quand je pouvais encore le faire.
Je me pardonne d’avoir fait souffrir volontairement ou pas.
Je me pardonne mes conflits qui ont causé parfois de grands dommages.
Je me pardonne mon impatience parfois.
Je me pardonne pour mes projets entamés mais abandonnés par peur de l’échec.
Je me pardonne pour mes projets aboutis qui n’ont pas eu le succès espérés.
Je me pardonne pour avoir donner ma confiance à des personnes qui ne le méritaient pas.
Je me pardonne ma naïveté de croire que les gens peuvent changer et devenir bon. Quand on ne l’est pas on ne le devient pas au contact de bonnes personnes (rappelez vous l’histoire de la pomme moisie au milieu de pommes saines…).
Je me pardonne d’avoir fermé mon association, qui m’a apporté tellement de bon dans ma vie mais qui me prenait trop de temps.
Je me pardonne d’être moi et de ne pas être comme les gens voudraient que je sois.
Mais je ne me pardonnerai jamais de ne pas être allée la voir quand elle me l’a demandé avant que ses yeux ne se ferment à jamais…
Se pardonner est essentiel, mais je ne peux pas me pardonner ce qui est impardonnable à mes yeux ; ce serait me mentir et vous mentir.
Ludivine Sacco 2019
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Plagiat pénalisé par plainte
[…] ou inconscient). Si vous avez du mal, écrivez vous… J’en ai fait l’expérience ici Et surtout apprenez à lâcher prise […]